A la lande

Face à la lande
l’océan souffle derrière
je reste sylvestre

Le corps de l’autre
litres de sang, viande et cicatrices
reste un poème

Ma fille me réponds
je ne lâche rien
puis je pleure seul

Des idées profondes
dont il ne reste
que des ombres

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L’humus des mots